13 octobre 2007
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Il y a de plus en plus d'ecrivains d'origine africaine en Occident. Cet heureux constat est minimisé par les contrastes qui l'accompagnent.
D'abord le fait que nombre d'écrits des Africains sont plus connus en Occident qu'en Afrique. Les coûts exorbitants du livre depuis sa fabrication jusqu'à sa mise en rayon, le faible revenu des peuples africains et le désordre du marché africain sont des éléments primordiaux qui influencent cette situation.
Ensuite, il ya la tiédeur des éditeurs face aux écrivains du continent noir et leur fixation, leur ciblage sur des thèmes obligés.
Les éditeurs adorent les sujets qui se bornent à énumerer les coutumes d'Afrique, à reléver les statistiques souvent difficilement vérifiables, à narrer les contes et énigmes.
Tous les livres qui analysent froidement la situation ou qui présentent des perspectives pour le continent sont souvent mis de côté par des éditeurs pour lesquels seul le gain importe.
On ne peut leur reprocher de rechercher le profit comme toute entité commerciale mais ils ont une mission en plus qui est celle de partager les cultures.
Il y a une part de risque à prendre mais qui ne doit certainement pas mener à la faillite.
D'abord le fait que nombre d'écrits des Africains sont plus connus en Occident qu'en Afrique. Les coûts exorbitants du livre depuis sa fabrication jusqu'à sa mise en rayon, le faible revenu des peuples africains et le désordre du marché africain sont des éléments primordiaux qui influencent cette situation.
Ensuite, il ya la tiédeur des éditeurs face aux écrivains du continent noir et leur fixation, leur ciblage sur des thèmes obligés.
Les éditeurs adorent les sujets qui se bornent à énumerer les coutumes d'Afrique, à reléver les statistiques souvent difficilement vérifiables, à narrer les contes et énigmes.
Tous les livres qui analysent froidement la situation ou qui présentent des perspectives pour le continent sont souvent mis de côté par des éditeurs pour lesquels seul le gain importe.
On ne peut leur reprocher de rechercher le profit comme toute entité commerciale mais ils ont une mission en plus qui est celle de partager les cultures.
Il y a une part de risque à prendre mais qui ne doit certainement pas mener à la faillite.