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  • : Le blog de Masangana Diamaka Robin
  • : Analyse de l'actualité politique africaine et mondiale, des faits de société et présentation des ouvrages publiés
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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 19:35
Est-il plus urgent de combattre les pirates somaliens que de sauver les vies congolaises? A vous de juger.
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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 11:23
Qui aura la peau de l'autre? c'est la question qu'on est en droit de se poser lorsqu'on voit les conséquences politiques et humanitaires de la guerre de vanité à laquelle se livrent le Président Congolais et le Ministre Belge des Affaires étrangères.
Etape 1: on laisse nkunda jouer  au  justicier. on le conseille en coulisses et on envoie les médias faire sa promotion sur le dos de la misère du peuple congolais.
Etape 2: on laisse couler quelques larmes de crocodile et on donne l'impression médiatique de se pencher sur le cas.
On suggère au Secrétaire Général de l'Onu  que les troupes européennes seront plus éfficaces que les troupes de l'Onu en connaissant les réticences allemandes, l'hostilité britanique et la fragilité de la position française dans la région.
On sait que cela prendrait du temps, le temps nécessaire à la déstabilisation du gouvernement de Kabila.
Et pendant ce temps, les Congolais meurent et souffrent de l'indifférence d'une communauté internationale qui a doublement péché au Congo en imposant l'arrivée des populations rwandaises et en imposant un régime politique qui n'a pas dans ses priorités les intérêts du peuple congolais.
Etape 3: on attend que le fruit pourri tombe. A moins que ce fruit ne bénéficie de l'appui militaire de son allié économique cauchémar à savoir la Chine et de son mentor l'Angola.
De grâce, le peuple est plus important que les petites personnes des responsables.
Sauvons le Congo et les "on" nocifs que j'emploie volontairement ici à bon escient  disparaîtront.
La question du pouvoir congolais se pose avec acuité et celle de la diplomatie belge avec malice.
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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 20:51

Et ils le louèrent, l'applaudirent et depensèrent beaucoup d'argent pour l'introniser au sommet du Congo. Voilà qu'aujourd'hui, le fils tant adulé est devenu un monstre qu'il faut tuer.

Et pour quelles raisons?. Les contrats chinois sont passés par là. Il ne faut pas laisser partir le morceau de viande. Alors, Nkunda sert de lame aiguisée pour les besoins de la cause. Même s'il y a des morts, des viols, des pillages.

La politique africaine de l'Occident est une grande farce dont le seul objectif est la sauvegarde des intérêts qui sont d'ailleurs loin de profiter à tous les occidentaux.

Si les Africains ne le comprennent toujours pas, ils ne comprendront plus jamais.

Il appartient aux Congolais de sauver le Congo.

Les autres ne peuvent qu'aider dans la mesure de leurs moyens et de leur volonté, de leurs intérêts surtout.

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 20:56
Poser la question, c'est y répondre pour trois raisons:
D'abord l'horreur des faits(humiliation, massacres, tortures) et le pillage des ressources du Congo.
Ensuite, l'impréparation des cadres politiques du pays à pouvoir reprendre le flambeau de la bonne gournance et de la démocratie.
Enfin, la morale. Une grande nation est celle qui est susceptible d'assumer son passé même si celui-ci est douloureux.
Il n' y a pas que de passé heureux dans la vie.
Cet acte est aussi existentiel pour des relations adultes entre la Belgique et la région des Grands lacs.
Mais à l'heure actuelle demeurent encore des réflexes de dominé en mal d'émancipation et de colon dépourvu de grandeur.
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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 21:11
D'abord la primauté des intérêts des nations sur tout le reste. Exemple: le riverement de Londres sur sa position à l'est du Congo.
Le principe numéro deux est relatif  au refus de tout excès de zèle qui a fait perdre à beaucoup leur victoire. Exemple: Hillary Clinton face à Obama.
Enfin, le besoin vital des alliances et des réseaux pour vaincre. Exemple: l'arrivée en tête de Segolène Royal  contre Aubry et Delanoë en raison d'absence d'alliance forte contre elle de ses adversaires et de son travail de terrain auprès des grandes fédérations du Ps.
La vanité sans stratégie de la gagne tue.
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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 19:38
Volontairement ou non, Nkunda vient d'apporter une aide inesperée à kabila par ses déclarations tapageuses teintées d'arrogance et de provocation allant à l'encontre de toute stratégie politique qui veut qu'on ne dévoile pas à ses adversaires son objectif et ses intentions pour ne pas lui permettre de s'organiser.
Au lieu d'avancer pas après pas, il annonce au monde qu'il veut prendre kinshasa, à ce monde qui avait depensé des millions de dollars pour un scrutin que d'aucuns qualifièrent de simulacre.
Il oblige ainsi les gens à prendre position pour ou contre lui et ce processsus d'accession au pouvoir  qui consacre la violence au détriment de la démocratie.
Et le Roi Michel d'administrer ses leçons, ses ordres.
Mieux, cette attitude permet à l'Angola d'entrer officiellement dans la danse de la mort, financé en cela par la sollicitude des Occidentaux qui veulent de plus en plus la peau de Kagamé.
Et celui-ci a du souci à se faire à partir du moment où il vient d'ouvrir un autre front  contre l'Allemagne en plus de la France, une Allemagne qui était parmi les pays qui  n'acclament pas fort Kabila.
Si l'interpellation de Kabuye, la responsable du protocole rwandais et l'entrée en lice de l'Angola et d'autres pays compliquent la tâche de Nkunda, ce dernier est en train de poser les bases de sa fin politique même si la RTBF semble miser sur lui.
Sur cette situation de grave crise humanitaire et de genocide congolais, la RTBF ne se soucie guère d'interroger les autres responsables aussi bien politiques que de la société civile du Congo pour connaître leurs points de vue.
Seul Nkunda a droit à l'antenne.
cela sent l'information orientée de loin pour une  raison obscure.
Tout ceci parce que le gouvernement de Kinshasa est frileux, inexistant. Pas de responsable de haut niveau en permanecne aux côtés des gens qui souffrent.
Et des militaires qui se sentent abandonnés à leur propre sort.
Après on se lamentera de voir un leadership total et pesant de l'Angola sur l'ensemble de la région.
L'armée angolaise aux portes du Rwanda, il y a de l'électricité dans l'air.
La stratégie militaire doit toujours s'accompagner de la stratégie politique sinon les gains politiques de l'action  demeureront fictifsBush en sait quelque chose en Irak.
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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 20:13
Quand un arbre tombe, cela fait beaucoup de bruit. mais quand la forêt pousse, c'est en silence. Ne chantez pas sur les toîts la grandeur de votre bonté.
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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 21:04
Comme avant et comme toujours, l'est de la Rdc est en proie à des nouveaux  massacres des populations. Comme avant et comme toujours, des innocents paient un lourd tribut.
Comme avant et comme toujours, la communauté internationale attend que les cadavres s'amoncellent pour envoyer leurs rambos à la rescousse des morts.
Et les Congolais? Ils observent et attendent un nouveau maître pour faire allégence. A défaut de vous rendre au front, dénoncer et hurler.
Le monde finira bien par entendre et les dirigeants par s'émouvoir... à ce rythme de l'indifference aussi de leur future perte.
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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 20:45
Il y a bien longtemps que je n'avais entendu mes entrailles gesticuler sous les vibrations des mots justement usités et placés au bon endroit et qui donnent la chair de poule:"Yes, we can, oui nous pouvons."
Il y a longtemps que l'élégance de la simplicité n'avait eu un tel écho auprès des masses populaires.
Il y a longtemps que l'espoir ,disons l'espérance n'avait caressé avec une telle justice toutes les classes sociales, les classes ethniques, les classes raciales.
Il y a longtemps qu'un leader dont le charisme porte une certaine insolence tellement qu'il est grand n'avait parlé au monde entier avec les mêmes mots simples et avec la nette impression de briser toutes les frontières.
Et chacun se sentit concerné par son dire vrai, son parler profond à la limite de la prédication.
Mais le comble du verbe, c'est qu'il dérape parfois vulgairement tel Berlusconi avec son allusion au bronzage de l'héros et celui de l'élégance, c'est qu'elle conduit au chauvinisme et à l'excès de confiance.
Mais ce que nous souhaitons à notre héros du moment, c'est un excès d'action en faveur des pauvres, des oubliés, de l'Afrique qui se meurt.
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 17:50
Des milliers des gens sur les routes et les diplomates du monde occidental examinent ce qu'il faut faire. L'Occident en général et la Belgique en particulier préfèrent le sous-sol du Congo aux Congolais. Pas une visite de De Gucht aux deplacés, le mépris total au béféfice du palais présidentiel rwandais. Une attitude, une image qui transmet un soutien qui ne dit  au Rwanda qui ne dit son mot et un pieds de nez au pouvoir congolais.
La guerre du Coltan et de l'or, une stratégie de la mort pour ramener kabila à revenir sur les contrats chinois.
La diplomatie belge est en train de precipiter les Congolais dans les bras français.
Personne ne demande à la diplomatie belge d'aller serrer la main de Kabila. Mais fouler le sol rwandais sans un seul regard pour les victimes congolaises est idnamissible pour un pays qui se dit lié au Congo.
Le monde doit être prevenu que ça bouillonne dans le ventre congolais et Monseigneur Monsengwo a failli en faire les frais lors de sa messe de ce samedi à Bruxelles.
La retenue et le caractère très moderé de son discours a failli mettre le feu à la Basilique.
Le monde par son silence et son indifference est responsable des lendemains sombres qui s'annoncent dans cette région.
La guerre retourne toujours d'où elle est venue.
Le sac de riz n'a plus d'importance quand la vie est partie. Le sac de riz ne nourrit pas le mort.
De Gucht sourit, Nkunda ricane et le Congo saigne.
Si  l'Occident est indifferent, le gouvernement congolais est passif. Un coup de massue sur la tête. La corruption, l'impunité, l'arrogance et la non prise en compte de la situation du peuple est le terreau qui permet aux gens comme Nkunda et consorts de ridiculer la nation.
Le gouvernement congolais porte une responsabilité énorme dans ce qui se passe et doit en tirer les conséquences.
Une enquête internationale est vitale pour determiner les responsabilités tant morales que juridiques des crimes qui sont perpetués dans l'est du Congo.
Sinon l'arrestation de Mbemba apparaîtra comme une injustice.
Le peuple congolais doit cesser de pleurer pour se lever et combattre toutes les antivaleurs et les abus dont il est victime de la part de son gouvernement comme des pyromanes qui brûlent le pays.
Il ya encore en ce siècle des présidents africains qui se prennent pour Napoléon et detruisent une Afrique déjà à la traine du monde.
Ces abrutis paieront tôt ou tard leurs méfaits et leurs parrains s'en mordront les doigts.
Tant que l'Afrique aura des chefs de cette trempe, idiots jusqu'à la moelle épinière, soucieux de leurs petits intérêts personnels, le continent noir sombrera toujours.
Tant que les peuples accepteront des reconciliations avec leurs têtes sous l'échafaud, celles-ci ne seront que de pacotille.
tant qu'il n'y aura pas de force militaire digne de ce nom pour mettre les belligérants d'accord et les forcer à respecter les accords politiques, ceux-ci demeureront des voeux pieux.
Tout le monde connait la valeur purement symbolique des accords politiques en Afrique étant donné que les vrais maîtres sont ailleurs.
Ceux-ci tirent les ficelles d'une tragédie qui se joue à la face d'un monde cruel.
Et les accords politiques sont sujets des humeurs, de la volonté et des caprices de leurs auteurs. Ils sont inscrits dans le temps, dans une durée qui allonge le nombre et la liste des morts.
Pendant que les rapaces négocient, le militaire(Artemis ou autre) doit assurer cette influence qui a permis d'organiser les élections congolaises.
Il faut protéger le peuple de l'est. Il faut lui asurer sa survie car ce peuple meurt, est assassiné chaque jour.
Il faut condamner cette violence, ces viols, cette impunité  qui detruisent les gens.
Si Louis Michel et De Gucht pensent que cette n'est pas utile dans la durée, qu'ils aillent demander au peuple de l'est ce qu'il en pense aujourd'hui. 
C'est aux Congolais à prendre son sort en mains. Qui disait que Tshisekedi avait tort?
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