31 octobre 2008
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Il a fallu que Kouchner envisage l'envoi d'une force européenne en Rdc pour que le Rwanda s'enrhume quelque peu et revoie à la baisses ses ambitions affichées. En effet, le Rwanda veut tout sauf la présence des soldats français à ses portes même sous le couvert de l'aide humanitaire.
Et pourtant Kagame et Nkunda avaient bien prévu l'invasion: élections présidentielles aux Usa, crise financière en Occident, crise diplomatique Rdc-Belgique, départ de Mbeki. Ils avaient cru que le monde serait distrait, très distrait mais ils sousestimé le poids des images de ces femmes et enfants le régard vide sur les routes.
Il a fallu que Kouchner tousse pour que la Belgique même à regret saute sur l'occasion pour envisager une participation non pas pour seulement les peuples mais aussi pour ne pas laisser les Français seuls à bord.
Kouchner a sauvé momentanémént Goma et peut être aussi le pouvoir de Kinshasa avec des conséquences à suivre sur la position de l'Angola.
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analyse politique
28 octobre 2008
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Un gouvernement de mission avec autant des Ministres; un gouvernement de combat avec des dedoublements qui risquent de compliquer l'action gouvernementale; un Premier sous haute surveillance avec trois vices de facto chefs des grands départements occasionant une mise sous tutelle des Ministres aussi importants que ceux de la défense ou de l' intérieur.
En réalité, une reprise en mains du Président sur les Ministères d'influence avec des proches aux endroits sensibles du pouvoir.
un conflit d'autorité en perspective entre le Premier et ses Vices à moins de courber l'échine.
Un gouvernement sensé repondre aux attentes du peuple sur deux fronts: la paix à l'Est du pays et le pouvoir d'achat des Congolais.
En fait, en ont-ils un?
Livre à lire: "Pouvoir gouverner la Rdc" chez www.edilivre.com
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24 octobre 2008
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Une éventuelle victoire d'Obama profiterait au monde, aux humains à travers le monde entier puisque les Usa auront montré qu'ils ont changé. Tout homme est d'abord un homme avant d'avoir la couleur qui est la sienne car ce qui fait l'homme, ce n'est point sa couleur, son aspect extérieur mais la valeur de son coeur, le poids de sa pensée, la richesse de sa contribution dans la société, la beauté de son regard sur les autres et la tendresse de son jugement.
Si Obama gagne, la politique américaine ne changerait pas vraiment par rapport au reste du monde en raison des intérêts stratégiques des Usa.La vraie victoire, celle de l'histoire qui se met en marche.
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analyse politique
21 octobre 2008
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La majorité silencieuse et brimée prend la plume pour vous "parler" parce que les écrits demeurent alors que les paroles s'envolent.
Le Congo, notre pays, se meurt, coule et sombre chaque jour un peu plus. Et des petits malins à des niveaux divers continuent à jouer avec le feu au nom des intérêts partisans, égoïstes et futiles.
Les filles et les fils de ce pays, scandaleusement riche, meurent comme des mouches avec moins de dignité que celles-ci, du fait direct et indirect des guerres, de la corruption, de l'insouciance humaine et de l'indifférence d'autres Congolais.
e Congo est actuellement dans un tunnel et ses responsables naviguent à vue sur un navire en perdition. Ils se permettent même de s'entêter dans leur mediocrité.
Nombre d'entre nous n'avons de cesse de rechercher avec une indifference qui frise le ridicule l'assouvissement de nos besoins personnels au beau milieu d'une misère idnamissible pour tout être humain pourvu d'un peu d'humanité.
Combien d'enfants, des frères, des soeurs, d'amis, de parents, d'ennemis, des partisans, d'adversaires devons-nous encore sacrifier sur l'autel de nos ambitions demesurées, de notre vilenie?
Combien d'enfants de notre pays devons-nous encore enterrer?
Combien de litres de sang doivent-ils encore boire pour assouvir leur soif de pouvoir et d'argent?
Quelle foudre devons-nous encore subir de l'univers ou de l'Absolu pour que nous prenions enfin conscience de notre inconscience, de notre deroute commune, de notre irresponsabilité partagée et de notre responsabilité indiscutable dans le chaos que traverse le pays?
Sur qui regnerez-vous demain, oh vous les sadiques, lorsque plus aucun Congolais ne sera encore debout?
N'avons -nous pas pitié de ces squelettes vivants qui nous supplient avec des yeux exorbités? De ces femmes violées qui crient au secours et qui subissent souvent cette double peine de l'humiliation et de la répudiation?
N'entendons-nous pas les fracas blessants de ces mains décharnues qui nous applaudissent dans le seul but de recevoir un morceau de pain?
Nos enfants et nos amis souffrent et pleurent. la comédie a assez duré et toute comédie a ses limites sinon elle porte les germes de la destruction humaine.
Soyons sourds aux applaudissements, écoutons les pleurs.Ouvrons nos coeurs à ce peuple, digne dans l'adversité, qui commence même à se demander si Dieu lui a fermé sa porte, s'il n'est pas devenu sourd à sa detresse chronique comme le corps s'habitue aux médicaments qu'il ingurgite trop souvent.
Mais toujours empreint de foi, il comble les lieux de culte pour crier encore plus fort.
Crions plus fort contre la misère, contre l'injustice, contre l'indifference, contre la corruption et contre les promesses non tenues.
Notre passé a été douloureux, notre présent est misérable, notre avenir risque fort d'être cauchemardesque.
Si l'enfer a un nom, il s'appelle aujourd'hui Congo. Mais l'enfer peut se transformer en paradis quand la volonté, cette volonté politique du changement, de la bonne gouvernance nous anime.
Le peuple congolais n'a pas d'autres choix que celui de se battre pour que le Congo se remette en mouvement, qu'il se lève et qu'il marche.
Le Congo n'a pas vocation à rester figé dans la souffrance.
La souffrance de tout peuple n'a de valeur que lorsqu'elle porte l'espérance d'un bonheur accessible, des jours meilleurs.
Je vous invite à prendre chacun dans sa parcelle de pouvoir une initiative de paix, de reconciliation, du refus de la misère et de la soumission, en sachant qu'une revolution n'est utile que lorsqu'elle s'oriente vers le bien.
Nous ne serons jamais d'accord sur tout et c'est tant mieux. Nous serons d'accord sur l'éternité du Congo que nous aimons. Nous passerons tous et le Congo vivra. A condition que nous le portions sur nos épaules.
Prenons conscience de notre insconscience pour prendre conscience de la necessité de la lutte pour le bonheur collectif. Même si nous n'ignorons guère la place des luttes d'intérêts pour les hommes et des conséquences des rapports de force dans la société humaine.
ue vive le Congo!
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20 octobre 2008
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Rien n'est pire que lorsque les regards de deux amoureux s'éloignent. Rien n'est plus facheux pour tout groupe , toute association humaine que lorsque les regards de ses membres se fuient.
Rien n'est plus triste et démotivant que lorsque les regrds des combattants de la liberté s'effacent.
L'Udps comme le Ps français en mesure la portée en ce moment avec les conflits internes .
Rien n'est plus ecoeurant que lorsque les hommes et les femmes de coeur disparaissent. L'humanité entière en perd son latin et l'humain son essence, sa valeur existentielle.
Car loin de ces gens-là, l'humanité n'est que haine, colère, guerre et intolérence.
Rien n'est plus mortel que l'absence des regards.
Ceux de soeur Emmanuelle par exemple.
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La phrase du jour
17 octobre 2008
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Fillon, Leterme, Muzitu, Domenech, autant des fusibles célèbres qui sauteront en fonction soit des caprices de leurs chefs, soit à la suite des differends communautaires ou soit encore en raison des résultats qui conditionnent leur maintien à leurs postes.
Les fusibles sont des boucs émissaires qu'on exhibent à la vindicte populaire quand les intérêts vascillent.
Leur pouvoir est scandaleusement disproportionné, bien entendu en leur défaveur, par rapport aux risques qu'ils prennent et à l'ampleur des missions qu'ils doivent assumer.
La logique des fusibles est aussi de mise dans la vie des couples.
Celui ou celle qui mène la danse a aussi tendance à considerer l'autre partenaire comme un probable fusible.
Actuellement et à la suite de la grande crise financière que traverse le monde, les dirigeants des grandes banques ont expérimenté cette fameuse logique des fusibles.
Ce sont eux qui paieront le plus les erreurs qu'ils auront commises avec d'autres.
Certains doivent même renoncé à leurs parachutes dorés tant la pression aussi bien médiatique que politique s'abat sur eux.
L'employé qui doit faire de la place suite à une restructuration de son entreprise, les cobayes qui testent des médicaments, l'étranger qui focalise tous les malheurs de la société, nous sommes tous chacun à son niveau et à des degrés divers le fusibles de quelqu'un.
Le tout, c'est de ne pas péter les plombs.
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analyse politique
11 octobre 2008
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D'abord parce que cela ne bouscule pas les équilibres du pouvoir en ce moment trouble où le gouvernement central est fragilisé par les rebelles de Nkunda. Il ne fallait donc pas ouvrir un front politique intérieur avec une probable rébellion politique du Palu en cas de perte de la primature.
Ensuite, pour ne pas offrir un tel tremplin aux ambitieux intérieurs qui lorgnent sur le siège du Président et qui auraient engrangé là des victoires politiques soit dans la négociation interne ou auprès des partenaires parfois critiques de la RDC.
Enfin parce qu'il fallait éviter les envergures qui fassent de l'ombre au chef. Mais cela suffira-t-il à mettre à l'abri un pouvoir dont les mérites se comptent sur les doigts d'une seule main? Affaire à suivre.
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analyse politique
11 octobre 2008
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On ne coupe pas la main qui a touché la pourriture, on la lave. Il faut bien purifier les finances internationales et ne pas les jeter avec l'eau du bain. plus facile à dire qu'à faire.
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La phrase du jour
10 octobre 2008
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Quel est le point commun entre les banquiers et les communistes?
Ils permettent aux Etats de nationaliser...surtout les banques... en faillite.
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La phrase du jour
10 octobre 2008
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Un Premier qui a la main, qui a les moyens de sa politique, enfin la politique propice aux intérêts du pays , qui a le contrôle des forces de sécurité et surtout qui a le pouvoir de l'action politique.
Est-il possible aujourd'hui?
Nous attendons de voir.
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