13 octobre 2007
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Il y a de plus en plus d'ecrivains d'origine africaine en Occident. Cet heureux constat est minimisé par les contrastes qui l'accompagnent.
D'abord le fait que nombre d'écrits des Africains sont plus connus en Occident qu'en Afrique. Les coûts exorbitants du livre depuis sa fabrication jusqu'à sa mise en rayon, le faible revenu des peuples africains et le désordre du marché africain sont des éléments primordiaux qui influencent cette situation.
Ensuite, il ya la tiédeur des éditeurs face aux écrivains du continent noir et leur fixation, leur ciblage sur des thèmes obligés.
Les éditeurs adorent les sujets qui se bornent à énumerer les coutumes d'Afrique, à reléver les statistiques souvent difficilement vérifiables, à narrer les contes et énigmes.
Tous les livres qui analysent froidement la situation ou qui présentent des perspectives pour le continent sont souvent mis de côté par des éditeurs pour lesquels seul le gain importe.
On ne peut leur reprocher de rechercher le profit comme toute entité commerciale mais ils ont une mission en plus qui est celle de partager les cultures.
Il y a une part de risque à prendre mais qui ne doit certainement pas mener à la faillite.
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Livres
12 octobre 2007
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Et si Ségolène et Sarko se mettaient ensemble maintenant que les deux risquent de se retrouver seuls chacun ayant fait le vide autour de lui.
Cela ferait une belle ouverture , non? Politique, je dis.
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La phrase du jour
12 octobre 2007
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Pour ne pas partager son bon liqueur avec ses visiteurs et amis, Jean a transvasé son bon liqueur dans une bouteille de liqueur de moindre qualité et inversément l'autre liqueur dans la bouteille de haute qualité.
Pour ceux pour lesquels l'habit fait toujours le moine, le tour est bien joué et réussi.
Méfiez-vous des apparences.
Pour s'assurer de la fidelité de son épouse, Jean compte les morceaux de viande restant dans la casserole après chaque repas.
Pour faire l'économie d'eau, il fait sa vaisselle dans une grande poubelle de cuisine afin d'utliser la même eau pour vider la cuvette de là où même le Pape et Sarkozy vont seuls.
Le radin a fini par faire le vide autour de lui.
Il s'est remarié à lui-même dans l'attente d'une nouvelle victime. Le radin est séducteur et persuasif. Il ne mérite pas souvent d'être jeté avec l'eau du bain. Protèger tout de même votre portefeuille dont il risque de s'occuper volontiers à force de protèger le sien..
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Divers
9 octobre 2007
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Un avion de type antonov 26 s'est écrasé sur un quartier populaire de la capitale congolaise.
Comme toujours, ce sont encore les plus malheureux de la population qui sont frappés par ce drame de la cupidité, de l'inconscience, du désordre et de l'incompétence.
J'ai une pensée profonde pour toutes les victimes de ce crasch.
Il appartient aux autorités d'agir pour une fois avec coeur et rapidité afin de soulager la douleur de tous ceux qui ont été touchés.
Pour reparer leur grave tort dû au fait d'accorder des autorisations de vol à ces épaves volantes.
Que les responsables soient sanctionnés et que le peuple ne tolère plus de telles bévues. Car ce n'est pas l'accident qui a tué mais la cupidité de ceux qui acceptent que des engins de ce type survolent des territoires habités.
Que la terre soit légère à ceux et celles qui ont péri. Que Dieu soit avec eux.
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Divers
8 octobre 2007
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On peut rire de tout mais pas tous les temps. Rire est un signe de joie, rire peut aussi être source de peine.
Toujours savoir juger les temps.
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La phrase du jour
3 octobre 2007
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Ce qui se passe en Birmanie est aussi inhumain que ce qui se passe depuis belle lurette dans l'Est du Congo(RDC), au Darfour et dans bien de contrées du monde.
C'est d'autant plus honteux qu'au siècle de l'internet, des prouesses technologiques, de la prise en compte du developpement durable, du combat pour le respect et la dignité des animaux, qu'à ce siècle l'homme est encore baffoué, réduit à sa plus simple expression, chosefié et que les hommes les plus puissants de la planête ne sachent rien y faire au nom de la politique des intérêts partisans.
Il n' y a rien sur terre qui comporte plus de valeur que l'homme.
Tous les hommes méritent respect et les différences constituent la richesse de l'humanité. Le drame birman fait résurgir les mélancolies des coups de fouets, la douleur des corps déchiquetés, les régards vides de ces enfants affamés.
Le monde a l'obligation de l'action, mieux de la réaction. Le monde ne pourra plus dire qu'il ne savait pas. Le peuple birman a fait son job comme nombre des peuples africains. Au monde de faire le sien.
Et le monde, ce sont les grandes puissances.
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analyse politique
3 octobre 2007
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l arrive bien souvent que dans un couple, les enfants deviennent source de conflits entre parents. c'est encore pire quand il s'agit d'une famille recomposée.
lorsque l'un des parents invective un des enfants, il vaut mieux que l'autre parent se taise, observe même si cela le dépasse pour éviter de saborder l'autorité parentale, toute raison gardée.Quand les choses ne dépassent aucun entendement humain.
La stratégie du silence permet à l'autre parent de revenir sur la question avec plus d'effet car dépourvu de colère et de ses effets.
Quand les coups de tête, les gifles, les insultes, les caricatures, les venins pleuvent, les chaussures volent, la famille d'ordinaire source de bonheur peut vite devenir source de peine.
Alors, soyez prudent et sachez équilibrer votre attitude. Pour l'amour de vos petits.
Published by Masangana Diamaka Robin
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La phrase du jour
1 octobre 2007
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19:11
Une équipe est plus efficace lorsque le cap qu'elle s'est fixée est clairement indiqué et indentifiable. Le but d'un rémaniement est de donner du punch, d'insuffler un souffle nouveau à ceux qui vont soit continuer dans l'équipe ou la réjoindre.
L'équipe gouvernementale de Kabila-Gizenga va certainement selon toutes les sources être élaguée.
Pour plus d'efficacité ou pour satisfaire les appétits de quelques amis laissés sur le bord de la route?
Couper les oreilles ou la queue ou toute autre partie de l'éléphant pour l'allèger et lui permettre de mieux se mouvoir?
Ce qu'il faut, c'est une réelle politique du gouvernement dont la visibilité est demontrée par les actes, par le concret.
S'il est indéniable que la taille d'une équipe a des conséquences sur son fonctionnement, c'est la méthode, la dynamique, la conviction et les actes qui rendent une politique attrayante et accrocheuse.
Nous attendons de voir. Nul ne dira qu'il n'a pas eu le temps utile à l'oeuvre.
Published by Masangana Diamaka Robin
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analyse politique
29 septembre 2007
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Il vaut mieux tard que jamais mais jamais que trop tard.
Published by Masangana Diamaka Robin
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La phrase du jour
29 septembre 2007
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19:19
A l'occasion de l'ouverture des travaux préparatoires du congrès de l'UDPS, le Président du parti a fait un discours qui mérite un intérêt particulier.
Deux options m'ont saisi d'emblée à savoir la volonté d'une analyse sans complaisance qui nécessite un débat ouvert, denué de tout sentimentalisme et fanatisme primaires mais fondé sur le respect et l'ordre.
En effet, la libre expression ne signifie guère le désordre, les insultes et calomnies. La vraie liberté s'exprime dans le respect. La tolérance aussi.
Sans complaisance signifie aussi un réel travail de fond constitué d'arguments et des propositions concrètes porteurs d'un idéal intelligent. C'est ici qu'on pourra mesurer le degré de maturité des acteurs commis à cette oeuvre et le degré d'imprégnation des slogans, des discours et de la culture dont le parti s'est fait le chantre durant plus de vingt années de lutte pour la démocratie.
Ensuite, la volonté d'atteindre un objectif capital, disons vital pour tout parti politique à savoir l'accession au pouvoir d'Etat. L'UDPS a longtemps disposé du pouvoir de la rue, du soutien tant tacite que public de nombre de Congolais.
Le parti politique n'est pas une oeuvre caritative mais un lieu de reflexion et d'engagement qui a pour objet la transformation de la société.
Et dans une sphère politique, le changement politique ne s'opère que lorsqu' on dispose des leviers de ce changement à savoir le pouvoir, les instruments du pouvoir et les moyens de la mise en oeuvre de son programme.
Cela nécessite des hommes pour la mission mais aussi une stratégie qui tourne autour d'une méthode, d'un discours et d'un plan d'action.
Cette vision ne peut se limiter au régard qu'on porte autour de soi, dans ses périmêtres d'action et de gloire, mais doit se porter avec pragmatisme sur le monde qui change, évolue et exige. Le Président rappelle à juste titre les effets de la mondialisation sur les politiques nationales.
La vision du monde est celle du donnant-donnant.
C'est en donnant que vous recevrez et c'est en recevant que vous êtes tenus de donner.
La vision du monde est celle des intérêts qui se chevauchent, s'articulent autour des besoins des uns et des autres et qui orientent toute politique.
Le sentimentalisme puéril n'a pas de place en politique internationale qui n'a pas de coeur ni de pitié. On piétine les plus faibles, on les écrase et la caravane passe.
Il faut savoir prendre sa place et tout faire pour la garder. Il faut savoir se jouer de ses atouts tant humains, matériels que naturels.
Le pouvoir exige le compromis, la composition, le réalisme.
Cela exige aussi que tout se fasse ni ne se dise sur la place publique. La culture du silence, de la discretion est un impératif pour obtenir la confiance des amis et des partenaires.
Dans ce nouveau type de comportement, il faut tout de même tenter de garder son âme et ce n'est pas le plus facile.
Le pouvoir a ses impératifs.
D'aucuns diront que cela arrive trop tard. En politique, aucun changement n'est tardif tant qu'il propose une évolution.
Il y a le temps de dire et le temps de faire.
L'UDPS peut reprendre toutes ses cartes à la condition sine qua non de plus regarder devant plutôt que derrière elle.
Savoir saisir les opportunités de l'instant.
Published by Masangana Diamaka Robin
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analyse politique
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